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Archive mensuelle de novembre 2011

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Menaces aussi sur les emprunts allemands

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Menaces aussi sur les emprunts allemands 

 Comme nous l’indiquions dans un précédant article, l’Allemagne commence à être touchée par la crise et des doutes naissent à propos de sa solvabilité. Depuis déjà plusieurs jours, on signale des ventes d’obligations allemandes aux Etats Unis notamment. L’emprunt lancé aujourd’hui mercredi 23 novembre est jugé catastrophique. Berlin n’a trouvé preneur que pour 3,644 milliards d’euros émis à dix ans alors qu’elle pensait récolter six milliards, en raison de la faiblesse du rendement proposé – 2% par an sur dix ans – si bien que la Bundesbank, la banque centrale allemande, a dû conserver le restant. »C’est un désastre complet, absolu », commente Marc Oswald, chez Monument Securities à Londres. « Cela n’augure rien de bon, c’est la pire des adjudications non couvertes que nous ayons eu cette année. »En Allemagne, on minimise cet incident et on l’attribue à la nervosité du marché. Une explication un peu courte qui masque en fait la méfiance des investisseurs à l’égard de toute l’Europe y compris l’Allemagne. Certes l’Allemagne a engagé depuis longtemps des réformes structurelles et a réussi jusqu’à maintenant à maîtriser son endettement. Il n’en reste pas moins que l’endettement allemand est quand même de 80% du PIB et surtout que c’est la dette la plus importante d’Europe en valeur absolue. L’Allemagne va forcément être affectée par la récession qui s’annonce pour la fin de l’année. Or elle est plus sensible que d’autres à la demande extérieure puisque sa croissance repose pour une part non négligeable sur cette demande extérieure en majorité européenne. La récession remettra en cause tous les équilibres y compris en Allemagne. 

Fitch menace aussi le triple A de la France

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Fitch menace aussi le triple A de la France 

 Fitch, Après Moody’s et Standard and Poor’s, considère que l’aggravation de la crise en Europe pourrait menacer le  triple A de la France. Tout dépendra en fait de la croissance. Fitch prévoit 0.7% pour le PIB tandis que le gouvernement a retenu 1%.  Fitch tient compte de la croissance française mais aussi des engagements financiers à l’égard des pays périphériques ; Le niveau de la dette pourrait alors se situer entre 90 et 10% du PIB. Fitch note que la trajectoire de la dette française ressemble à celle du Royaume-Uni et qu’elle est moins favorable que celle de l’Allemagne Le déficit structurel (c’est-à-dire hors impact de la conjoncture) de la France est inférieure à ceux du Royaume-Uni et des Etats-Unis, ajoute-t-elle. Fitch enregistre les économies de la deuxième révision budgétaire mais  estime que la France devra prendre des mesures supplémentaires. En fait tout est désormais lié à la croissance. Personne ne sait en réalité quelle sera son niveau en 2012 et les années suivantes. Ce qui est certain, c’est que le pays sera en récession comme l’ensemble de l’Europe vers la fin de l’année. Compte tenu de la baisse de la demande mondiale (constatée notamment en Chine) il ne faut pas compter sur les exportations pour soutenir la croissance. Les entreprises, elles, dans les derniers sondages, sont très pessimistes sur les perspectives d’avenir et ne pourront pas non plus porter cette croissance avec les investissements. Reste alors la consommation intérieure qui malheureusement est complètement atone et devrait même être négative ces prochains mois. 

Recul du climat des affaires en novembre

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Recul du climat des affaires en novembre  Depuis juillet, l’indice du climat des affaires a perdu 16 points avec une aggravation significative depuis septembre. « Le climat a commencé à se détériorer au début de l’été dans la zone euro, alimenté par la crise des dettes souveraines, rappelle Sandrine Duchêne, chef du département de la conjoncture à l’Insee. Un climat d’attentisme s’est alors installé et s’est transmis à l’économie réelle. Plusieurs indicateurs macroéconomiques témoignent désormais du retournement conjoncturel à l’œuvre en France et dans la zone euro. » L’industrie est surtout touchée par le tassement de l’activité en particuliers les l’industrie de biens d’équipements. C’est la confirmation de la baisse des commandes et de la perte de confiance des chefs d’entreprises. Après avoir bien résisté durant l’été, la production manufacturière a baissé de 1,6 % en septembre. Ce qui pourrait bien constituer une rupture de tendance. Presque tous les secteurs sont concernés par le repli. La baisse est forte (- 2,8 %) dans les biens d’investissement, signe que les entreprises freinent sur leurs projets. Elément nouveau en novembre, la crainte sur les perspectives générales de l’industrie fait désormais nettement chuter les perspectives d’activités personnelles de production, « pointant vers un recul de la production manufacturière dans les prochains mois », indique Exane. Plus inquiétant encore les restrictions de crédit aux entreprises ; On note en effet que les conditions d’octroi se durcissent tant vis-à-vis des entreprise que des particulier. En cause évidemment la crise financière qui contraint les banques à restructurer leurs bilans. La recapitalisation nécessaire face aux risques découlant des engagements dans les pays périphériques amène les banques à réduire les voilures et à diminuer les risques ; or compte tenu de la réduction générale de l’activité, de sérieux problèmes de trésorerie vont se poser à certaines entreprises surtout dans des secteurs, comme le transport et la logistique par exemple,  où le taux de rentabilité est déjà structurellement faible. Bon nombre de PME ne pourront résister à une situation de quasi crédit Crunch. Pas étonnant dans ces conditions que la création d’emplois soit à peu près nulle au cours du troisième trimestre et qu’elle soit même dans le rouge au quatrième. Le chômage mécaniquement en hausse de ce fait ne va pas contribuer à améliorer la confiance ni de ceux qui disposent de pouvoir d’achat pour consommer mais qui préfèrent l’épargne de précaution (voir l’évolution des comptes d’épargne), ni bien sûr de ceux qui perdent leur emploi. 

Recul de la croissance en Allemagne

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Recul de la croissance en Allemagne  Comme il fallait s’y attendre la crise commence  se faire sentir en Allemagne Les indices Markit de novembre sont au plus bas depuis deux ans tant pour l’activité générale que pour la production. La récession est inévitable tant pour l’ensemble de la zone euro que pour l’Allemagne au quatrième trimestre 2011. A force de vanter le modèle allemand, on avait oublié qu’il ne pouvait fonctionner qu’avec une forte demande européenne. Un modèle allemand mis en exergue jusqu’à la caricature : la rigueur allemande, la politique industrielle allemande, l’emploi allemand, les exportations allemandes etc. Au point que même le président de la république française a cru bon d’indiquer qu’il fallait que la France imite le modèle allemand. Certes l’Allemagne a des qualités indiscutables : le sérieux, la cohérence, la volonté et la capacité de dépasser les clivages politique dans l’intérêt du pays. Mais l’Allemagne a aussi se faiblesses. En limitant sa demande intérieure, elle a trop fait reposer sa croissance sur la demande extérieure notamment de l’Europe son principal partenaire. Elle a pu ainsi rééquilibrer ses comptes mais s’est rendue très dépendante de la santé économique  des pays où elle exporte. Or ces pays vont mal très mal même si l’on en juge par les derniers indices Markit de novembre. L’indice Markit PMI composite de la zone euro de novembre (auprès des directeurs d’achat enregistre  la contraction de l’activité. « Il semblerait que le pire reste à venir », commente Chris Williamson, chef économiste chez Markit. Le recul de l’activité est surtout sensible dans  l’industrie manufacturière  en repli (46,4 points, contre 47,1 en octobre, au plus bas depuis juillet 2009). L’indice correspondant de la production industrielle connaît le même sort : 47,8 points, contre 46.6 en octobre. Au terme de quatre baisses consécutives, cet indicateur est désormais à son niveau plancher depuis juin 2009. Les entrées de commandes industrielles sont en berne. Eurostat a annoncé hier qu’elles ont chuté de 6,4 % en septembre comparé à août. La dégradation de la conjoncture industrielle frappe les trois principaux moteurs manufacturiers de l’Europe, dans l’ordre, l’Allemagne, l’Italie et la France. Cela démontre s’il en était besoin le caractère systémique et la dimension spatiale de la crise. Une crise d’abord obligataire, puis financière qui contamine la production et affecte la consommation avec une interaction qui amplifie la dégradation de chacun de ces facteurs. L’Allemagne est donc touchée comme tous les autres pays ; autant pour l’instant en matière de croissance, autant demain aussi en matière endettement lui aussi alourdi par les engagements allemands dans les pays périphériques. Les marchés ne s’y sont pas trompés en provoquant le premier échec retentissant de l’emprunt allemand de mercredi 23 novembre. 

Chute des bourses : jusqu’à quand ?

 

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Chute des bourses : jusqu’à quand ? 

Dans un article paru au cours de l’été, nous tentions de répondre à cette question  «  Depuis la crise Grecque, certains analystes ne cessent de prévoir un rebond  (il y a en a eu et il y en aura d’autres mais cela ne changera pas la tendance baissière).  Il y a malheureusement la triste réalité de l’endettement, des déficits budgétaires, de la mollesse de la croissance et de l’emploi. Mécaniquement les déficits budgétaires ne pourront que se poursuivre et même augmenter car les mesures d’austérité à caractère structurel le plus souvent ne peuvent donner des résultats qu’à moyen et long terme. Il faudra des années et même des dizaines d’années pou apurer ces dettes colossales en Europe, comme au Japon ou encore aux Etats Unis. La question est de savoir si le temps des marchés est le temps de la gestion de la dette. Si le manque de confiance actuel se traduit en panique alors nous connaîtront un éclatement de la bulle obligataire et  une crise bancaire puisque les établissements financiers détiennent la plus grande partie de ces actifs pourris. Au-delà on pourrait aboutir à une crise affectant la totalité du système financier.  Conséquence : un ralentissement de la croissance économique pendant plusieurs années qui ne fera que renforcer l’insolvabilité des pays endettés. La crise ne fait que commencer. » Aujourd’hui ce pronostic se confirme. Oui, les marchés connaissent des rebonds mais la tendance baissière est indiscutable et on tend maintenant vers les plus bas niveaux jamais atteints depuis des années. L’endettement continue partout en Europe et les déficits budgétaires également ; les changements de gouvernement ne pourront pas rassurer rapidement les marchés. En Grèce, en Italie, en Espagne, du fait des procédures législatives, des tractations et de la lourdeur des procédures administratives, il faudra des mois pour réellement décider et des mois encore pour constater les premiers effets. En France, c’est pire, on ne décide rien ou plus exactement une petite économie de 8 milliards là où il en faudrait 50 en 2012. Le temps du politique n’est pas le temps des marchés surtout en période préélectorale. Faute de confiance, la facture de l’endettement s’alourdit avec des taux d’intérêt qui s’envolent. La crise financière a contaminé l’économie réelle et maintenant c’est la récession assurée pour la fin de l’année et au-delà. A. Merkel mesure bien l’ampleur de la crise en déclarant qu’il faudra une dizaine d’années pour s’en remettre. L’Allemagne-qui possède le plus gros endettement d’Europe- aurait cependant bien tort de se croire à l’abri car avec la récession qui va la concernait très prochainement, ses propres équilibres seront fragilisés. Mais on espère toujours un miracle, alors on attend ! Sans doute attend-on  la batterie d’indicateurs économiques catastrophiques de la fin de l’année qui permettront peut-être le réveil de la gouvernance tant de l’Europe que des Etats.  Le net tassemenet en Chine, la baisse de la croissance aux Etats-Unis, la quasi stagnation en Europe en sont les premiers signes. En attendant ce réveil qui n’interviendra pas avant des semaines ou des mois, la bourse va plonger. 

Un nouveau bras de fer Grèce-Europe dangereux

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Un nouveau bras de fer Grèce-Europe dangereux 

 Alors qu’on croyait la crise grecque réglée (au moins en partie) par le dernier accord européen, par la démission de Papandréou, et par  la nomination Lucas Papadémos, l’affrontement entre l’Union économique et le parti conservateur pourrait créer un nouvel abcès dans le règlement de la dette européenne. Fort de sa popularité le leader du parti de la Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, complique sérieusement la tâche de Lucas Papadémos, à qui il a pourtant apporté officiellement le soutien. Antonis samaras a en effet refusé de signer la lettre d’engagement sur les réformes à engager en Grèce, des reformes voulues par l’union européenne, le FMI et la BCE. Cette lettre devait être remise aux autorités européennes le 7 novembre. En fait Papadémos s’est rendu à Bruxelles les mains vides ; En cause, les prochaines élections locales et l’accord européen signé  le 27 octobre. Le parti conservateur paraît en position de remporter les élections mais ne veut pas hypothéquer se chances en donnant l’impression de se soumettre à Bruxelles. C’est l’aspect tactique électoral. Ce qui inquiète davantage c’est la possible remise en cause de l’accord du 27 octobre par le leader des conservateurs une fois élu. A moins d’annuler complètement la dette Grecque, on voit mal ce peut faire en plus l’Union européenne ; Samaras joue avec le feu. Il sait que son refus d’engagement peut remettre en cause le versement de 8 milliards par l’Europe, l’absence de ce versemenet pourrait mettre la Grèce en cessation de paiement. C’est donc un moyen de pression dont dispose L’Union économique. Mais le leader des conservateurs sait aussi que l’Europe ne peut prendre le risque de rallumer le feu sur les marchés en ne versant pas cette aide. Samaras pense que l’Europe a autant besoin de lui que lui de l’Europe d’où le marchandage actuel. Sans doute finira-t-il par signer l’engagement demandé mais avec des conditions ambigües qui ne permettront pas d’être assuré que la Grèce engagera vraiment les réforme susceptible de régler la question de l’endettement grec. Une situation qui risque de déplaire fortement à l’Allemagne qui n’aime guère ces petits jeux politiciens auxquels sont habitués les pays du sud. En tout cas l’attitude du patron de la nouvelle démocratie est particulièrement dangereuse pour l’Europe toujours engluée dans cette question grecque mais aussi pour son pays. Cette dernière péripétie, si elle devait durer, pourrait convaincre les pays du nord qu’il faut rapidement restructurer la zone euro et se débarrasser définitivement  de pays aussi irresponsables. 

Après l’échec du congrès sur la réduction des déficits, la crise pourrait à nouveau travers l’Atlantique

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Après l’échec du congrès sur la réduction des déficits, la crise pourrait à nouveau travers l’Atlantique

 Le fameux super comité composé de 6 démocrates et de 6 républicains vient d’avouer cette nuit son échec à faire des propositions de réduction des déficits. Le comité avait été mis en place après la décision de relever le plafond de dettes des États Unis, un accord obtenu de haute lutte et qui précisément était conditionné par ce travail de recherche d’économies du dit comité. « Après des mois de travail acharné et de délibérations intenses, nous sommes arrivés aujourd’hui à la conclusion qu’aucun accord bipartisan ne sera en mesure d’être annoncé avant la date limite du comité », annoncent dans un communiqué commun ses deux co-présidents, Jeb Hensarling, élu républicain à la Chambre des représentants, et Patty Murray, sénatrice démocrate. Comme en Grèce, comme en France, la période préélectorale américaine stérilise en fait toute initiative de modernisation structurelle. Le principal différend a porté sur les augmentations d’impôts et Obama a immédiatement fait porter la responsabilité de l’échec sur les républicains. Du coup, il y aura, à partir de 2013, une économie de 600 milliards sur dix ans en matière de dépenses avec des coupes automatiques réparties à entre dépense militaires et dépenses sociales. Une situation qui ne rassure pas les marchés car cela indique qu’aucune décision significative ne sera prise avant les élections de 2012. Comme en Grèce, comme en France, la situation américaine est donc hypothéquée par les élections. Jusque là beaucoup de pays s’étaient réfugiés derrière la dette européenne pour masquer leurs propres responsabilités, Obama y compris. La crise pourrait donc de nouveau traverser les Etas Unis car l’endettement vient de franchir les 15 000 milliards de dollars soit environ 100% du PIB, une situation qui serait jugée catastrophique en Europe. Dans le même temps, mêmes si quelques timides rebonds sont intervenus aux Etats Unis ces temps derniers, il ne faut guère s’attendre à une croissance supérieure à 1% en 2012 outre atlantique. Mécaniquement, la situation budgétaire des Etats-Unis va donc se dégrader et la confiance avec, témoin les dernières enquêtes de conjoncture sur ce sujet. 

Monti conteste déjà l’Europe

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Monti conteste déjà l’Europe 

Après les louanges tressées au nouveau chef du gouvernement italien va venir le temps des interrogations et peut-être des critiques. Monti n’est d’abord par d’accord avec  l’animation de l’Europe par le duo Merkel-Sarkozy. Il estime que la troisième économie européenne ne peut être mise à l’écart. On va lui donner en partie satisfaction sur ce point puisqu’il participera au sommet franco-allemand de Strasbourg. . Il affirme que l’Italie doit jouer dans la cour des grands. En fait Monti se fait l’écho des critiques dans l’opinion italienne qui n’apprécie grue que l’Europe sot dirigée en fait par les deux principaux Etats. En clair, il veut faire partie de la troïka qui peut diriger l’Europe. En effet,  il est consciente des lourdeurs actuelles : »Une Europe à vingt-sept où tous les pays ont le droit de veto n’est pas un système efficace pour gérer les situations de crise (…) mais en même temps, on ne peut pas confier la gestion d’une crise qui a des répercussions sur de nombreux pays à un petit directoire », a estimé Fabrizio Saccomanni devant l’European American Press Club.  Mais comme en Italie on manie l’art de ménager la chèvre et le choux, il affirme aussi « Ma vision de l’Europe correspond à la vision traditionnelle de l’Italie, c’est-à-dire une Europe qui se fonde sur la méthode communautaire, Parlement, Commission, Cour européenne de justice, qui doivent se trouver au centre de cet ordre communautaire », a insisté M. Monti, lors d’une conférence de presse à l’issue d’une rencontre avec le président de la Commission, José Manuel Barroso. Résumons la pensée de Monti de manière un peu schématique : l’Europe est actuellement ingérable à 27 mais il faut continuer la méthode communautaire traditionnelle. Il brosse dans le sens du poil la superstructure européenne à la quelle il a appartenu et en même temps les petits pays.  Barroso,  dont la gestion inefficace est de plus en plus mise en question, a évidement abondé dans son sens. « Des institutions européennes fortes permettent d’avoir des décisions indépendantes, non sujettes aux manœuvres gouvernementales, aux compromis de coulisses et aux accords de couloirs », une manière de dénoncer ces sommets franco-allemand qui l’agacent. Ce qui est plus grave c’est que Monti commence aussi à constater les engagements de l’Italie en matière de rééquilibrage monétaire, considérant qu’il convenait de tenir compte de la conjoncture et notamment du ralentissement économique ; En clair avec une croissance moins forte, il faut revoir les objectifs retenus par l’Italie. L’ennui c’est qu’une révision de ces objectifs, introduit une procédure à la Grecque qui sous-tend un aide européenne. qui met en cause la crédibilité de la gouvernance européenne et menace la solvabilité de toute la zone euro. Le « grand technicien intègre » de l’Italie va peut-être montrer ses limites et ses contradictions, cela d’autant plus que son gouvernement est soutenu par une coalition peu courageuse qui n’a pas envie de perdre les élections législatives de 2013. L’effet Monti aura été de courte durée. Un effet qui repose sur des mythes car la fait d’avoir été commissaire européen n’est guère un gage de compétence et de courage politique. La commission actuelle en fait la démonstration dans la crise. 

Les emprunts allemands pourraient aussi être touchés

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Les emprunts allemands pourraient aussi être touchés 

Après les pressions sur les taux d’intérêt des emprunts italiens, espagnols et français, les Bunds allemands pourraient à leur être l’objet de toutes les inquiétudes.”De nouvelles craintes ont surgi au cours des dernières séances, avec notamment la vente d’emprunts allemands”, souligne Chuck Retzky de Mizuho Securities USA à Chicago. L’Allemagne ne restera sans doute pas un ilot de prospérité et de stabilité dans un environnement européen bousculé tant sur les actions que sur les obligations. Le vente d’emprunts allemands constatés notamment outre atlantique traduit d’abord une interrogation sur l’activité économique outre-rhin ; une activité économique qui devrait être dans le rouge à la fin de l’année sous l’effet de la très nette baisse de la demande interne en Europe et aussi du ralentissement plus général au plan mondial. L’Allemagne doit aussi apporter sa garantie aux interventions de la BCE et du FESF. Or la solvabilité de l’Allemagne est largement fondée sur la croissance de son PIB car sa dette demeure la plus élevée d’Europe. L’effet de contagion pourrait aussi toucher l’Allemagne même si évidemment sa situation n’a rien de comparable avec la Grèce, l’Italie, l’Espagne et même la France. Autant d’éléments qui pourraient enfin convaincre l’Allemagne de lever son véto sur une intervention significative de la BCE en matière d’achat d’obligations. Restera quand même à convaincre les pays très endettés des contreparties en termes de pertes de souveraineté budgétaire et fiscale 

Un nouveau bras de fer Grèce-Europe dangereux

Un nouveau bras de fer Grèce-Europe dangereux 

Alors qu’on croyait la crise grecque réglée (au moins en partie) par le dernier accord européen, par la démission de Papandréou, et par  la nomination Lucas Papadémos, l’affrontement entre l’Union économique et le parti conservateur pourrait créer un nouvel abcès dans le règlement de la dette européenne. Fort de sa popularité le leader du parti de la Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, complique sérieusement la tâche de Lucas Papadémos, à qui il a pourtant apporté officiellement le soutien. Antonis samaras a en effet refusé de signer la lettre d’engagement sur les réformes à engager en Grèce, des reformes voulues par l’union européenne, le FMI et la BCE. Cette lettre devait être remise aux autorités européennes le 7 novembre. En fait Papadémos s’est rendu à Bruxelles les mains vides ; En cause, les prochaines élections locales et l’accord européen signé  le 27 octobre. Le parti conservateur paraît en position de remporter les élections mais ne veut pas hypothéquer se chances en donnant l’impression de se soumettre à Bruxelles. C’est l’aspect tactique électoral. Ce qui inquiète davantage c’est la possible remise en cause de l’accord du 27 octobre par le leader des conservateurs une fois élu. A moins d’annuler complètement la dette Grecque, on voit mal ce peut faire en plus l’Union européenne ; Samaras joue avec le feu. Il sait que son refus d’engagement peut remettre en cause le versement de 8 milliards par l’Europe, l’absence de ce versemenet pourrait mettre la Grèce en cessation de paiement. C’est donc un moyen de pression dont dispose L’Union économique. Mais le leader des conservateurs sait aussi que l’Europe ne peut prendre le risque de rallumer le feu sur les marchés en ne versant pas cette aide. Samaras pense que l’Europe a autant besoin de lui que lui de l’Europe d’où le marchandage actuel. Sans doute finira-t-il par signer l’engagement demandé mais avec des conditions ambigües qui ne permettront pas d’être assuré que la Grèce engagera vraiment les réforme susceptible de régler la question de l’endettement grec. Une situation qui risque de déplaire fortement à l’Allemagne qui n’aime guère ces petits jeux politiciens auxquels sont habitués les pays du sud. En tout cas l’attitude du patron de la nouvelle démocratie est particulièrement dangereuse pour l’Europe toujours engluée dans cette question grecque mais aussi pour son pays. Cette dernière péripétie, si elle devait durer, pourrait convaincre les pays du nord qu’il faut rapidement restructurer la zone euro et se débarrasser définitivement  de pays aussi irresponsables. 

La France a perdu son triple A

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La France a perdu son triple A 

« Des coûts de financement durablement élevés amplifieraient les défis budgétaires auxquels est confronté le gouvernement français dans un contexte de détérioration des perspectives de croissance, avec des conséquences négatives sur le crédit », prévient Alexander Kockerbeck, l’analyste principal de Moody’s Investor Service sur la France dans une note d’analyse. Les marchés considèrent dores et déjà que la France a déjà perdu la symbolique note AAA ;  cette note ne lui assure plus l’avantage de taux relativement bas puisque l’écart était la seamine passée de l’ordre de 200 points avec l’Allemagne. Les taux à 10 ans pour la France sont de l’ordre de 3.7%.cet écart devrait être confirmé à l’occasion des adjudications d’obligations françaises. Certes la situation de la France n’est pas comparable à la Grèce qui ne peut plus emprunter (sinon à plus de 25% !), à l’Espagne dont les taux sont voisins de 5% ou de l’Italie qui dépassent 7%. La situation est suffisamment grave pour que Valérie Pécresse lance un appel à la BCE et pour que F. Baroin, le ministre français des fiances, demande que le FESF soit doté d’une licence bancaire (ce qui revient à faire porter l’endettement par l’ensemble de l’Europe, ce que l’Allemagne refuse).  La réunion du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne devait examiner  jeudi cette évolution inquiétante qui menace toute l’Europe, y compris maintenant l’Allemagne qui compte tenu de l’écroulement de sa croissance pourrait également voir sa dette menacée. C’est ce que déclare JC Junker, Président de l’Eurogroup. Il ne fallait pas attendre de décision de cette rencontre ni sur les taux encore moins sur l’intervention plus soutenue de la BCE. Comme d’habitude en Europe on va attendre ; mais les marchés eux n’attendront pas. Ils vont rendre les dettes encore plus ingérables surtout avec la récession assurée pour la fin de l ‘année et les prévisions complètement irréaliste, pour ne pas dire fantaisistes des prévisionnistes pour 2012. On compte en effet sur une maigre croissance alors que c’est plutôt la récession qui s’annonce aussi pour l’année prochaine. Les mesures structurelles ne sont même plus espérées par les marchés tellement l’écart est grand entre les économies envisagées et l’ampleur de restructuration qui s’imposent. Ainsi en France F. Fillon proposent des économies de 68 milliards d’ici 2016 quand il faudrait en réaliser 50 dès 2012. Pas étonnant que le triple A de la France ne soit plus que virtuel.

Les emprunts allemands pourraient aussi être touchés

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Les emprunts allemands pourraient aussi être touchés 

Après les pressions sur les taux d’intérêt des emprunts italiens, espagnols et français, les Bunds allemands pourraient à leur être l’objet de toutes les inquiétudes.”De nouvelles craintes ont surgi au cours des dernières séances, avec notamment la vente d’emprunts allemands”, souligne Chuck Retzky de Mizuho Securities USA à Chicago. L’Allemagne ne restera sans doute pas un ilot de prospérité et de stabilité dans un environnement européen bousculé tant sur les actions que sur les obligations. Le vente d’emprunts allemands constatés notamment outre atlantique traduit d’abord une interrogation sur l’activité économique outre-rhin ; une activité économique qui devrait être dans le rouge à la fin de l’année sous l’effet de la très nette baisse de la demande interne en Europe et aussi du ralentissement plus général au plan mondial. L’Allemagne doit aussi apporter sa garantie aux interventions de la BCE et du FESF. Or la solvabilité de l’Allemagne est largement fondée sur la croissance de son PIB car sa dette demeure la plus élevée d’Europe. L’effet de contagion pourrait aussi toucher l’Allemagne même si évidemment sa situation n’a rien de comparable avec la Grèce, l’Italie, l’Espagne et même la France. Autant d’éléments qui pourraient enfin convaincre l’Allemagne de lever son véto sur une intervention significative de la BCE en matière d’achat d’obligations. Restera quand même à convaincre les pays très endettés des contreparties en termes de pertes de souveraineté budgétaire et fiscale 

La Grèce refuse de s’engager par écrit sur les réformes

La Grèce refuse de s’engager par écrit sur les réformes 

Nouveau rebondissement à Athènes, le chef de file de la droite, Antonis Samaras vient de refuser de s’engager par écrit sur le réformes demandées par l’UE, la BCE et le FMI ( la troïka).Cet engagement écrit est une condition de la nouvelle aide à la Grèce notamment le versement de 8 milliards prévus en décembre. C’est évidemment un revers pour le chef du gouvernement provisoire, L. Papadémos. Antonis Samaras a des raisons pour ne par parapher l’accord avec la troïka. Il pense en effet obtenir la majorité absolue lors des élections prévues de 19 février et fort de cette légitimité a l’intention de renégocier encore l’accord avec l’Europe. En fait, il est probable qu’une solution juridique sera trouvée pour ne pas désavouer Samaras tout en fournissant l’accord de la Grèce au plan voulu par l’Europe. La Grèce de toute manière a absolument de la tranche de 8 milliards en décembre pour ne pas tomber en cessation de paiement. Ce refus du possible chef de gouvernement grec après les élections du 19 février est cependant significatif du double langage de la Grèce. Dun coté, la Grèce exhorte l’Europe à sauver sa dette, de l’autre elle n’est politiquement pas prête à engager des réformes impopulaires. Antonis Samaras connaît l’enjeu, c’est en effet un diplômé économique ; pour l’immédiat on peut à la limite comprendre qu’il fasse passer ses intérêts électoraux avant les intérêts à plus long terme de la Grèce. Ce qui est grâce dans cette affaire, c’es que Samaras manifeste aussi l’intention de renégocier l’accord avec l’Europe. Dores et déjà cette attitude va créer dans les jours à venir une nouvelle incertitude sur les marchés, une incertitude qui pourrait durer jusqu’aux élections du 19 février au moins. Il est vraisemblable que le chef de gouvernement provisoire, Lucas Papadémos va donner des assurances rapidement à L’Europe et au FMI mais des assurances qui n’engageront que lui et  jusqu’’aux élections de février. L’Europe n’avait pas besoin de cette nouvelle incertitude qui risque de favoriser un peu plus la contagion financière. 

Sans l’intervention de la BCE, l’euro éclatera

Sans l’intervention de la BCE, l’euro éclatera 

Il est de plus en plus évident que seule la banque centrale européenne peut apporter une réponse crédible pour calmer la crise de a dette européenne. C’est ce que pensent les analystes et les marchés ; tout autre dispositif plus ou moins partiel ne parviendra pas à convaincre de la volonté réelle de l’Europe de s’en sortir elle même. A cet égard, l’appel de l’Europe vis-à-vis des grands pays émergents afin de renforcer le FESF était relativement pathétique. Comment une zone économique aussi puissante que l’Europe peut-elle faire dépendre son sort de la bonne volonté de pays comme la Chine,   l’Inde, la Russie ou encore le Brésil ? Des pays qui par ailleurs doivent avoir pour priorité de développer une demande intérieure encore largement insatisfaite au lieu de porter secours aux pays riches.  Cet appel humiliant a d’ailleurs reçu la réponse qu’il méritait eu dernier G 20, c’est aux européennes à régler eux-mêmes la crise. La BCE a évidemment les moyens financiers et la crédibilité pour stopper la spéculation. Elle n’en a pas pour l’instant les pouvoirs juridiques puisqu’officiellement sa mission est limitée à la gestion de la monnaie et des taux d’intérêt. Pour autant, elle a bien dû faire une entorse à cette mission en intervenant presque chaque jours sur le marqué secondaire pour soutenir les obligations notamment espagnoles et italiennes. Une autre entorse a été commise avec le timide recul sur les taux de la BCE, un pas timide et encore inadapté mais va quand même à l’encontre de sa doctrine. Il est évident que le FESF n’est pas du tout dimensionné à l’enjeu de la crise actuelle et qu’en outre l’Europe n’est pas d’accord sur son statut et son utilisation. Tôt ou tard, il faudra se résoudre à accepter que la BCE intervienne plus massivement, la monétisation de la dette européenne va sans doute générer de l’inflation et faire baisser l’Euro mais  ce moyen (qui peut être discuté sur le plan de la redistribution) est sans doute préférable à la montée des taux d’intérêt qui va tuer la croissance pour de nombreuses années et donc l’emploi et le pouvoir d’achat. Bien entendu la BCE ne peut se limiter à une politique accommandante comme celle de la FED de type QE2. Cette intervention sur tout ou partie des dettes devrait être assortie d’engagements, de contrôles et de sanction vis-à-vis des pays aidés. Compte tenu de l’urgence, il n’y aura pas le temps de modifier le traité. Des mesures d’exception et conservatoires devront d’abord être prises et les modifications juridiques viendront plus tard ; attendre comme le fait actuellement l’Allemagne (mais aussi les pays trop endettés qui refusent de transférer une part de leur souveraineté budgétaire et fiscale), c’est prendre le risque d’avoir à affronter une situation encore plus difficilement maîtrisable qui pourrait conduire à l’éclatement de l’Euro. L’orthodoxie allemande sera nécessairement remise en cause quand ce pays ca constater à quel point il est touché aussi par la crise européenne notamment en matière de croissance. Or c’est sur cette croissance que repose la solvabilité de l’Allemagne qui détient la plus grosse dette de l’Europe en valeur absolue. 

Les emprunts allemands pourraient aussi être touchés

Les emprunts allemands pourraient aussi être touchés 

Après les pressions sur les taux d’intérêt des emprunts italiens, espagnols et français, les Bunds allemands pourraient à leur être l’objet de toutes les inquiétudes.”De nouvelles craintes ont surgi au cours des dernières séances, avec notamment la vente d’emprunts allemands”, souligne Chuck Retzky de Mizuho Securities USA à Chicago. L’Allemagne ne restera sans doute pas un ilot de prospérité et de stabilité dans un environnement européen bousculé tant sur les actions que sur les obligations. Le vente d’emprunts allemands constatés notamment outre atlantique traduit d’abord une interrogation sur l’activité économique outre-rhin ; une activité économique qui devrait être dans le rouge à la fin de l’année sous l’effet de la très nette baisse de la demande interne en Europe et aussi du ralentissement plus général au plan mondial. L’Allemagne doit aussi apporter sa garantie aux interventions de la BCE et du FESF. Or la solvabilité de l’Allemagne est largement fondée sur la croissance de son PIB car sa dette demeure la plus élevée d’Europe. L’effet de contagion pourrait aussi toucher l’Allemagne même si évidemment sa situation n’a rien de comparable avec la Grèce, l’Italie, l’Espagne et même la France. Autant d’éléments qui pourraient enfin convaincre l’Allemagne de lever son véto sur une intervention significative de la BCE en matière d’achat d’obligations. Restera quand même à convaincre les pays très endettés des contreparties en termes de pertes de souveraineté budgétaire et fiscale 

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