L’échec du FESF

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L’échec du FESF  Le FESF, fonds européen considéré lors du dernier sommet européen comme la force de frappe européenne pour faire face à la crise de l’endettement est en train de faire long feu. Sur le plan quantitatif, on est très loin des perspectives. Le FESF doté de 400 milliards devait être multiplié par 4 ou 5 et ainsi atteindre jusqu’a 2000 milliards (on a même envisagé jusqu’à 4000 milliards). On comptait aussi sur l’apport de pays émergents comme la Russie, la Chine ou encore le Brésil, pays qui ont tous refusé de s’engager vis-à-vis de l’euro. On se tourne donc désormais vers le FMI afin de renforcer le fonds européen, malheureusement le FMI ne dispose pas non plus actuellement des sommes qui seraient nécessaires au sauvetage européen. Dès lors se repose la question de l’intervention directe de la BCE, intervention à laquelle s’oppose toujours ouvertement l’Allemagne. En tout cas peut-être jusqu’à la mise en place d’une union budgétaire et fiscale renforcée mais limitée aux pays les plus fiables financièrement. Il est clair que les atermoiements de la gouvernance européenne ont compliqué encore la situation et que les sommes dont devrait disposer cette gouvernance sont très supérieures à celles qui étaient nécessaires lorsque seule se posait la question de la dette grecque. Depuis l’Espagne, l’Italie, la France et même l’Allemagne sont dans le viseur des marchés. C’est toute la zone euro qui est menacée. C’est d’ailleurs ce qui a été indiqué par des deux agences de notation Moody’s et SP. Toutes les notes européennes pourraient être dégradées si la crise persiste. Avec la montée des taux d’intérêt le fonds européen n’est pas en mesure de calmer les marchés. Lundi, le taux des émissions de l’Italie a atteint environ 8%, un taux considéré comme le seuil de déclenchement d’une crise irréversible de la dette.une crise qui pourrait se déclencher lors de l’émission des 150 milliards dont a besoin l’Italie  début 2012  Alors on envisage des montages de plus en plus sophistiqués pour contourner les statuts de la BCE, via le FMI en espérant que les pays non européens accepteront d’apporter leur contribution financière à la zone euro. Il est cependant peu probable que l’espérance européenne soit entendue car les marchés, comme les Etats n’ont aujourd’hui aucune confiance dans la capacité de l’Europe à décider et à appliquer un plan réellement crédible. Dernier élément qui plombe l’avenir du FESF, l’évolution de la note de la France. De fait la note du FESF est alignée sur celle de la France, or cette note est de plus en plus menacée du fait nettement du peu de crédibilité du budget 2012. Un gouvernement qui avait prévu initialement une croissance de 2.5% en 2012 et qui a été contraint de revoir sa copie à deux reprises. Lors de la dernière révision même 1% de croissance du PIB parait irréaliste et  l’OCDE ne prévoit plus que 0.3% et la récession est encore plus probable. De ce fait les objectifs d’assainissement ne seront pas tenus, la dette va s’alourdir et les taux d’intérêt avec. De toute manière le FESF était déjà très sous dimensionné au départ et les conditions de son utilisation jamais clairement définies. 

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