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Chute des bourses : jusqu’à quand ?
Dans un article paru au cours de l’été, nous tentions de répondre à cette question « Depuis la crise Grecque, certains analystes ne cessent de prévoir un rebond (il y a en a eu et il y en aura d’autres mais cela ne changera pas la tendance baissière). Il y a malheureusement la triste réalité de l’endettement, des déficits budgétaires, de la mollesse de la croissance et de l’emploi. Mécaniquement les déficits budgétaires ne pourront que se poursuivre et même augmenter car les mesures d’austérité à caractère structurel le plus souvent ne peuvent donner des résultats qu’à moyen et long terme. Il faudra des années et même des dizaines d’années pou apurer ces dettes colossales en Europe, comme au Japon ou encore aux Etats Unis. La question est de savoir si le temps des marchés est le temps de la gestion de la dette. Si le manque de confiance actuel se traduit en panique alors nous connaîtront un éclatement de la bulle obligataire et une crise bancaire puisque les établissements financiers détiennent la plus grande partie de ces actifs pourris. Au-delà on pourrait aboutir à une crise affectant la totalité du système financier. Conséquence : un ralentissement de la croissance économique pendant plusieurs années qui ne fera que renforcer l’insolvabilité des pays endettés. La crise ne fait que commencer. » Aujourd’hui ce pronostic se confirme. Oui, les marchés connaissent des rebonds mais la tendance baissière est indiscutable et on tend maintenant vers les plus bas niveaux jamais atteints depuis des années. L’endettement continue partout en Europe et les déficits budgétaires également ; les changements de gouvernement ne pourront pas rassurer rapidement les marchés. En Grèce, en Italie, en Espagne, du fait des procédures législatives, des tractations et de la lourdeur des procédures administratives, il faudra des mois pour réellement décider et des mois encore pour constater les premiers effets. En France, c’est pire, on ne décide rien ou plus exactement une petite économie de 8 milliards là où il en faudrait 50 en 2012. Le temps du politique n’est pas le temps des marchés surtout en période préélectorale. Faute de confiance, la facture de l’endettement s’alourdit avec des taux d’intérêt qui s’envolent. La crise financière a contaminé l’économie réelle et maintenant c’est la récession assurée pour la fin de l’année et au-delà. A. Merkel mesure bien l’ampleur de la crise en déclarant qu’il faudra une dizaine d’années pour s’en remettre. L’Allemagne-qui possède le plus gros endettement d’Europe- aurait cependant bien tort de se croire à l’abri car avec la récession qui va la concernait très prochainement, ses propres équilibres seront fragilisés. Mais on espère toujours un miracle, alors on attend ! Sans doute attend-on la batterie d’indicateurs économiques catastrophiques de la fin de l’année qui permettront peut-être le réveil de la gouvernance tant de l’Europe que des Etats. Le net tassemenet en Chine, la baisse de la croissance aux Etats-Unis, la quasi stagnation en Europe en sont les premiers signes. En attendant ce réveil qui n’interviendra pas avant des semaines ou des mois, la bourse va plonger.
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