Par suite de bugs fréquents merci de consulter l’intégralité des infos sur le site
http://www.transportsociete.fr/
Pour l’Europe, rien à attendre des partenaires du G20 Décidément l’accord européen ne parvient pas à séduire, ni les marchés qui ont dévissé lundi, ni les responsables politiques. Klaus Regling, le directeur du FES, a pourtant fait une tournée internationale notamment en Asie pour convaincre les grands Etats de participer au plan de sauvetage européenne mais en vain ; certes des promesses de soutien mais pas d’engagement formel. Ainsi la Russie comme le Brésil, ne croient pas au FESF et lui préfèrent une solution qui passe par le FMI ou par des accords directs avec les pays concernés. Même appréciation, du Japon qui promet de continuer à intervenir sur le marché des obligations mais qui ne veut pas s’engager pour l’instant sur le FESF ; C’est aussi la position de la Chine qui n’est pas séduite pas le véhicule spécial devant abonder la force de frappe du FESF. En fait la plupart des pays partenaires de l’Europe vont continuer d’adopter une attitude attentiste car ils ne sont pas persuadés de la réussite du plan européen jugé trop peu ambitieux et trop flou. Le président coréen dit par exemple tout haut ce que la plupart pensent plus bas ; Lee Myung-bak, déclare dans un entretien que publiera le Figaro mardi : « A moyen et long terme, dit-il, il faudra rendre cet accord plus concret et plus substantiel et surtout voir comment il pourra être mis en œuvre. Nous craignons toutefois que les mesures prises ne soient pas en l’état suffisantes pour prévenir une nouvelle crise. ». On voit donc mal sur quoi pourrait déboucher le G 20 sinon comme d’habitude sur des déclarations d’intention qui n’engagent pas grand monde. Il n’ya aura certainement pas de taxes sur les transactions financières. Le dernier G20 n’avait d’ailleurs rien décidé, sinon d’attendre. Comme habitude, de vagues promesses pour soutenir et rééquilibrer l’économie mondiale face aux « risques importants de détérioration » mais on avait surtout décidé d’attendre une solution « globale et durable » à la crise de la zone euro. Un genre de déclaration pour rassurer mais qui cache en fait des divergences de fond sur la relance, sur l’assainissement financier des Etats, sur la solidarité internationale, et sur la réforme du système financier mondial. Le maître «mot » de ce G20, c’était : on attend » le plan européen ne parvient pas à convaincre surtout en ce qui concerne la puissance de frappe du FESF. La surprenante décision de Papandréou, le président grec d’organiser un référendum va jeter un sérieux froid sur la crédibilité du sauvetage grec et au-delà sur la crédibilité du plan pour sortir l’Europe de la crise de la dette.
0 Réponses à “Pour l’Europe, rien à attendre des partenaires du G20”