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Archive mensuelle de octobre 2011

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D’après l’Expansion, la France est déjà entrée en récession depuis la fin de l’été

D’après l’Expansion, la France est déjà entrée en récession depuis la fin de l’été

 

 

D’après le Centre de prévisions de l’Expansion, la France est entrée en récession.au vu des indicateurs avancés qu’il a compilés. Il y a quelques jours, l’Insee annonçait que la croissance au deuxième trimestre avait été nulle et début septembre, la Banque de France révisait sa prévision pour le troisième trimestre avec un chiffre à peine positif puisqu’elle table sur une progression de 0,1 %. Au regard de tous les indicateurs, on ne voit pas comment la croissance pourrait être positive. D’après l’enquête MARKIT auprès des directeurs d’achat, l’activité manufacturière a reculé en France en août. La croissance du troisième trimestre s’annonce très faible voire inexistante. L’indice de l’industrie manufacturière chute à 49,3 et repasse pour la première fois depuis juillet 2009 sous le seuil de 50 annonçant ainsi la contraction. Les commandes des entreprises françaises (industrie et services confondus) ont enregistré en août leur plus faible croissance depuis deux ans. Dans les services, la composante des anticipations des chefs d’entreprises accuse une baisse de plus de cinq points d’un mois sur l’autre. “Les industriels sont confrontés à la contraction de la production et des carnets de commandes au moment même où la confiance recule dans le secteur des services”, a déclaré à Reuters Chris Williamson, chef économiste de Markit. Du coup la croissance française au troisième trimestre pourrait confirmer la stagnation voire la récession. Pour l’Expansion ne prévoit aucune croissance. L’Expansion n’a pas pour habitude de verser dans le pessimisme, ces prévisions sont donc d’autant plus inquiétantes car elles remettent en causes tous les fragiles équilibres des comptes publics prévus. A commencer par le déficit du budget mais évidemment aussi l’ampleur de la dette. Tout cela ne pouvant qu’alimenter les doutes sur la solvabilité du pays.

France: la croissance plombée par la consommation de cet été

France: la croissance plombée par la consommation 

 

 

Une nouvelle fois les perspectives de croissance du gouvernement vont devoir être révisées. En effet l’INSEE constate une stagnation de la consommation des ménages cet été. Les dépenses de consommation des ménages français en biens se sont stabilisées, avec une augmentation de 0,2% en août et une baisse identique en juillet. Sur les deux mois, c’est donc  la stagnation.  La légère baisse de juillet est due principalement au recul des achats d’automobiles et de biens d’équipement du logement. La reprise des mêmes achats d’automobiles et la progression des dépenses d’énergie ont contribué à la hausse de la consommation en août, a précisé l’Insee. Les analystes de Natixis s’attendent à un ralentissement « assez significatif » des dépenses de consommation sur l’année, tablant sur une hausse de 0,4% (après +1,3% en 2010).  On sait que c’est surtout la consommation qui tire la croissance puisque le solde des échanges est dans le rouge (75 milliards de déficit)  et que face au ralentissement mondial, les investissements se tassent. Le troisième trimestre devrait donc être assez décevant. On voit mal comment on pourrait atteindre 1.75% de croissance du PIB en 2011, on sera plus vraisemblablement autour de 1.3%, ce qui remet en cause les prévisions budgétaires et les perspectives de réduction de la dette. Le  gouvernement français annonce qu’il va poursuivre dans la voie de la réduction du déficit public, qu’il prévoit pour l’instant de réduire à 5,7% du produit intérieur brut fin 2011, 4,6% fin 2012, 3,0% fin 2013 et 2,0% fin 2014. Le gouvernement prévoit que le rapport dette publique/PIB commencera à baisser à partir de 2013. Ce ratio atteindrait selon lui 84,6% du PIB en 2011, 86,0% en 2012, 85,6% en 2013 et 84,1% en 2014. Or en l’état actuel de la situation, c’est déjà un déficit record qui s’annonce pour 2011 tant pour le budget que pour la dette. Ces  prévisions sont donc déjà dépassées.  Pour la première fois, la charge de la dette, c’est à dire ses intérêts, est en train de devenir le premier poste budgétaire de la France. Elle s’élèvera à 48,8 milliards d’euros, pour un endettement estimé à 87,4% du PIB.  Il est clair qu’avec une croissance de l’ordre de 1.3%, les perspectives officielles sont à revoir. 

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