Sommet européen : l’Allemagne impose ses vues à la France

Sommet européen : l’Allemagne impose ses vues à la France 

Pas de surprise, Sarkozy n’a pu obtenir gain de cause lors du sommet de dimanche. Comme l’avaient indiqué les allemands, aucune décision n’a été prise à cette rencontre, on se reverra mercredi et peut-être encore plus tard. « Les travaux techniques avancent ! » c’est tout ce qu’on saura officiellement à l’issue de la conférence qui a suivi la réunion. Une certitude, la France abandonne son idée de transformer le FESF en banque détenant une licence qui lui aurait permis d’emprunter auprès de la BCE. Pour que les choses soient claires c’est A. Merkel qui l’a précisé. On avancerait aussi sur la question de la dette grecque mais tout est encore loin d’être réglé.N. Sarkozy a acté « qu’ ’ aucune décision n’est viable si elle n’a pas l’accord de toutes les parties ». On s’en serait douté et cela sonne comme un aveu des divergences notamment entre la France et l’Allemagne. Pour la Grèce, il faudra encore se mettre d’accord sur le montant de la décote. Il semble bien que Merkel soit opposée à une prise en charge par les fonds publics. La question des mesures de contrôle de la Grèce (et des autres) a également été évoquée. Cela vise la Grèce mais aussi d’autres pays  comme l’Italie, l’Espagne mais tous les autres pays qui auraient recours aux fonds européens. La France pourrait être concernée comme les autres. Il est clair cependant que la question du contrôle et des sanctions à l’égard des pays dont les comptes publics dérivent n’est pas prête d’être bouclée dans la mesure où le traité pour l’instant ne le permet pas et que cela met en cause la souveraineté budgétaire des Etats. Le ministre des affaires étrangères allemand, sans doute conscient du vide juridique, a proposé d’utiliser la cour de justice européenne mais cet organisme n’est pas prévu pour cela. La question «  technique » de la démultiplication du FESF » est elle aussi à l’étude. Là aussi, la position allemande est nette, l’utiliser comme organisme d’assurance den partie de la dette et non comme acheteur direct de dettes. Cela afin de limiter les risques qui engageraient l’Europe sur des montants qui seraient intolérables pour l’Allemagne. Bref, on avance, mais doucement, surtout sur les positions allemandes. Pas sûr que les marchés se satisfassent de ces « avancées techniques » au pas de l’escargot européen. En tout cas les autres membres du G 20 ne feront pas un geste tant que l’Europe n’aura pas présenté un plan global crédible. 

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