La croissance zéro remet en cause budget et dette

La croissance zéro remet en cause budget et dette

 

Croissance zéro au second trimestre et  la fin de l’année pourrait s’inscrire sur la même tendance. Il faut se rappeler que les résultats du premier trimestre  avaient créé une heureuse surprise avec +0.9% On voit mal comment la croissance pourrait être dynamique  puisque le principal moteur est la consommation et que cette dernière a diminué en juin de 1.8%. La production industrielle est aussi en berne avec -0.4%. Par ailleurs, le solde des échanges est toujours dans le rouge.  Depuis le début de l’année en cumul, on atteint -24,623 milliards; Sur l’ensemble de l’année, le solde pourrait être d’environ à environ -75 milliards pour  -52,2 milliards pour 2010. Le chômage de juin prouve que la croissance s’écroule. Pour la catégorie A (chômeurs sans activité au cours du mois), la hausse est de 0.3% en juin. Sur un an,  la progression atteint 1.5%Si on prend en compte la catégorie B et C (chômeurs à activités réduite). Les hausses du chômage de mai et juin confirment le retournement complet de la croissance ; Le gouvernement s’est fixé pour objectif de ramener le taux de chômage en France métropolitaine sous la barre symbolique de 9,0% d’ici la fin de l’année, contre 9,3% fin 2010. Compte tenu du tassement économique actuel, le taux pourrait en fait atteindre 10%.  Précisément, c’est le chômage qui inquiètent le plus les français.  Les résultats de la dernière enquête de l’INSEE sur le moral des ménages donnent lieu à des interprétations divergentes ; En légère amélioration sur juin, les résultats sont toujours à 14 point de moins par rapport à la moyenne de la période 1987-2010. Il est surtout intéressant d’observer la tendance structurelle. C’est surtout le niveau de vie et le chômage qui inquiètent. Deux questions liées.Les objectifs budgétaires ne seront atteintsD’ores et déjà Le Fonds monétaire international prévoit que la France ne parviendra pas à ramener son déficit public sous la barre des 3% du PIB avant 2014, alors que le gouvernement envisage d’atteindre cet objectif dès 2013. Le FMI prévoit pour la France  un déficit public de 5,7% du PIB fin 2011, 4,8% fin 2012, 3,8% fin 2013 et 2,9% fin 2014, sur la base d’une croissance économique prévue à 2,1% en 2011, 1,9% en 2012 et 2,0% en 2013. En réalité pour le déficit budgétaire, avec une croissance nettement ralentie, on sera près de 6% en 2011 et sans doute presqu’autant sinon plus  en 2012 car la croissance de 2012 sera encore plus faible qu’en 2011. L’objectif de 3% en 2013 est donc illusoire. La question de la croissance française sera centrale dans l’appréciation de la solvabilité du pays ; C’est cette information qu’attendent les marchés pour décider ou non de porter uen appréciation négative sur l’endettement. Ladépression de juillet, puis des mois suivants risquent d’être forte. En outre on ne peut intégrer par avance les effets éventuels d’une attaque sur la dette de la France. Pour l’ensemble de ces raisons, les marchés risquent de réagir- voire de sur réagir comme disent les experts aux lunettes roses- sur les marchés obligataires et boursiers.

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