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Le gouvernement entendait ramener le déficit public à 6% en 2011, à 4,6% du PIB en 2012, puis à 3% en 2013, soit le plafond fixé par les règles européennes. Nicolas Sarkozy veut d’autre part instaurer une «règle d’or» constitutionnelle en matière de déficit. En clair, il s’agit, comme le fait déjà l’Allemagne, de fixer une limite au déficit dans la constitution. En réalité les chiffres du déficit budgétaire à fin avril 2011 démontrent que les objectifs ne seront pas tenus et pire que le déficit pourrait atteindre encore un chiffre record s’il se confirme que la croissance se tasse.
L e déficit est de 61 milliards fin avril 2011 contre 56.2 un an plus tôt. Si comme probable la croissance se tasse, il faut donc s’attendre à un nouveau record de déficit en 2011. Le trou dans les finances publiques s’était creusé à 148,8 milliards d’euros en 2010, contre 138 milliards l’année précédente. Le chiffre était historique. Cela représente un peu moins de 7,7% du produit intérieur brut (PIB). Le budget français a été victime d’un effet de ciseau imputable aux réminiscences de la crise : les dépenses ont augmenté et les recettes n’ont pas recouvert leur niveau d’avant 2009. Les dépenses, notamment liées au «grand emprunt» et aux systèmes de protection sociale, ont quant à elles augmenté de 15,9%, atteignant 452,7 milliards d’euros en 2010, contre 367,1 milliards l’année d’avant. En cause, les dépenses de protection sociale, liées à la progression du chômage.
Des objectifs volontaristes qui ne seront pas atteints
Le gouvernement entendait ramener le déficit public à 6% en 2011, à 4,6% du PIB en 2012, puis à 3% en 2013, soit le plafond fixé par les règles européennes. Nicolas Sarkozy voulait d’autre part instaurer une «règle d’or» constitutionnelle en matière de déficit. En clair, il s’agit, comme le fait déjà l’Allemagne, de fixer une limite au déficit dans la constitution. En fait, la croissance remet en cause les prévisions. L’inflation ampute le pouvoir d’achat des ménages qui réduisent mécaniquement leur consommation. Du coup, la production et les investissements se tassent ; Au total la croissance s’affaiblit. L’Europe met d’ailleurs en garde la France sur ses prévisions économiques trop optimistes à savoir une hausse du PIB de 2% en 2011 et de 2.5% en 2012 et 2013. L’Europe craint évidemment une dérive du déficit et mécaniquement une hausse de la dette. L’inflation sur une tendance annuelle de 2.7 % impacte totalement les consommateurs qui subissent par ailleurs depuis le début de l’année un quasi blocage de leurs revenus salariaux. Pas d’autre solution pour les ménages que de remettre en cause la structure et le niveau de leurs dépenses (exemple dépenses vacances ou dépenses automobiles). Conséquences de l’inflation : la croissance faiblit et le déficit budgétaire augmente.
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